
En avril 2025, j’ai enfin réalisé un rêve de longue date: poser les pieds en Patagonie, une destination que tout passionné de randonnée souhaite découvrir un jour! J’avais envie de grandes aventures et de sommets imposants, et je n’ai évidemment pas été déçu par ce choix de destination.
Après avoir exploré les sommets les plus populaires autour d’El Chaltén, je souhaitais sortir des sentiers battus et découvrir quelque chose de différent. Le Circuit Huemul a tout de suite attiré mon attention : réputé comme l’une des aventures les plus spectaculaires et exigeantes de la région, je savais que c’était exactement ce qu’il me fallait. Cette boucle de quatre jours promet des paysages à couper le souffle sur l’un des plus grands glaciers du monde : le Southern Patagonian Ice Field. Cette randonnée passe souvent sous silence et mériterait beaucoup plus d’attention. Bien entendu, ce n’est pas une aventure pour tout le monde : le circuit Huemul s’adresse à ceux qui ont déjà de solides compétences en backpacking. Si tu as de l’expérience et que tu cherches un bon défi lors de ton passage en Patagonie, je te partage ici mon expérience personnelle sur le circuit Huemul et mes conseils pour t’aider à planifier ta propre aventure!
Si tu désires t’aventurer en montagne, mais que tu n’as aucune idée par ou commencer en ce qui concerne l’équipement, je t’invite à consulter mon guide complet de backpacking.

Infos pratiques
Le Circuit Huemul est une aventure qui devrait être tentée uniquement par des backpackers expérimentés. Ce sentier encore méconnu offre une immersion totale en pleine nature et une solitude rare dans cette région pourtant très visitée. Le nombre de personnes qu’on a croisées lors de cette randonnée se compte sur les doigts d’une main. C’est un trek de niveau modéré à difficile, avec quelques sections techniques en chemin, notamment deux traversées de rivières à l’aide de tyroliennes.
La météo joue également un rôle crucial dans la difficulté du parcours. La Patagonie est réputée pour ses vents puissants, et sur ce circuit, il faut franchir deux cols exposés où les rafales peuvent rendre la progression particulièrement ardue. Il est donc essentiel de bien vérifier les conditions météo avant son départ.
Distance : 66 km
Dénivelé : 3378 m de dénivelé positif
Nombre de jours : 4 jours / 3 nuits
Difficulté : modérée à difficile
Nuits : en tente seulement
Wifi : Aucun sur tout le sentier. Assure-toi d’avoir un dispositif en cas d’urgence.

JOUR 1
Départ / arrivée : El Chalten à Laguna Toro
Distance : 16 km
Dénivelé : 720 m+
Difficulté : modéré
Campement : environ 20 sites de tentes. Pas de toilettes. Rivière à proximité pour collecter de l’eau.
L’aventure débute directement à El Chaltén. Avant ton départ, il faudra soit t’enregistrer en ligne ici, soit te présenter au bureau d’information du parc pour effectuer ton enregistrement. C’est également à cet endroit que débute officiellement le circuit Huemul. L’enregistrement peut se faire le jour même sans problème.
J’avais lu plusieurs articles de blogue affirmant que les rangers étaient très stricts : qu’ils allaient vérifier nos compétences ainsi que notre équipement et s’assurer que nous étions réellement aptes à tenter le Circuit Huemul. Finalement… rien de tout ça ne s’est produit! Après s’être rapidement enregistré au bureau, on s’est contenté de nous souhaiter un bon trek, sans aucune vérification particulière. Après quelques recherches, il semblerait que tout récemment, l’inspection de l’équipement n’est désormais plus une étape obligatoire. Assure-toi donc d’avoir l’équipement adapté pour traverser les Tyroliennes, car personne ne le fera pour toi.

La première journée sert d’un bon échauffement et ne présente aucune difficulté technique. Personnellement, je l’ai trouvée facile : c’est probablement la journée la moins exigeante du parcours. Dès les premiers kilomètres, on profite de superbes vues sur le Fitz Roy et le Cerro Torre, les deux sommets emblématiques d’El Chaltén. Peu après, on aperçoit également le Cerro Huemul. Sur le chemin, on a aussi croisé quelques vaches en liberté, vivant paisiblement leur vie entre ces imposantes montagnes. Le dénivelé est principalement concentré au début du sentier et s’effectue de manière assez progressive. Après quelques heures de montée, le sentier redescend tranquillement vers la vallée qui mène au premier campement.
La première nuit se passe au campement de Laguna Toro. Ici, on dort à l’abri du vent sous les arbres. Cette nuit-là, le vent soufflait très fort, et pour être honnête, j’avais une petite crainte qu’une branche nous tombe dessus pendant la nuit… (il y avait d’ailleurs un avertissement affiché à l’entrée du campement à ce sujet). Heureusement, rien de tout ça n’est arrivé! Après une nuit de sommeil difficile à cause des fortes rafales, nous étions tout de même prêts à attaquer le Jour 2!

JOUR 2
Départ / arrivée : Laguna Toro jusqu’à Refugio Paso del Viento
Distance : 15 km
Dénivelé : 925 m+
Difficulté : difficile
Campement : Environ une dizaine d’emplacements pour tente. Abri d’urgence sur place. Rivière à proximité pour collecter de l’eau. Pas de toilettes.
Le jour 2 est le véritable défi du parcours : cette journée comporte un important dénivelé ainsi que deux sections techniques, dont une traversée en Tyrolienne et le col Paso del Viento (qui veut dire le « col du vent »… et ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle comme ça!). Bien que ce soit la journée la plus difficile, c’est aussi celle que j’ai préférée. Notre journée a débuté en longeant un premier lac avant d’attaquer une petite montée. C’est là que commence le premier vrai défi : traverser la rivière à l’aide de la Tyrolienne.

TYROLIENNE : Pour traverser de façon sécuritaire, il est important d’avoir avec toi l’équipements suivant : un harnais, une ligne de vie, deux mousquetons (un en acier et un en aluminium), ainsi qu’une corde mince d’environ 35 mètres. Il est important de ne pas traverser avec ton sac directement sur ton dos. Tu devras l’attacher au câble et le maintenir devant toi à l’aide d’une corde. Cela permet de garder ton équilibre, d’éviter de te faire déséquilibrer par le poids de ton sac, et d’assurer une traversée plus stable et sécuritaire.
Après avoir traversé la Tyrolienne, le chemin se poursuit en longeant un immense glacier. Cette section est un peu désagréable, car on doit marcher sur un champ de roches lousses jusqu’à atteindre le col Paso del Viento. On a eu énormément de chance cette journée-là : aucun vent, du soleil et une journée chaude, une vraie rareté en Patagonie! Après une longue montée jusqu’au col de Paso del Viento, j’ai sincèrement eu des frissons en découvrant pour la première fois la vue qui s’ouvrait devant moi : un glacier immense, à perte de vue!


Le Southern Patagonian Ice Field, c’est un gigantesque glacier qui s’étend sur plus de 350 kilomètres de large. C’était complètement fou! Je n’avais jamais vu un paysage comme ça avant! On a eu beaucoup de chance d’avoir une vue complètement dégagée et aucun vent à cet endroit, difficile à croire quand on connaît la réputation du fameux col Paso del Viento! Notre expérience ici est un peu comme une exception, car habituellement les gens arrivent au sommet du col sous de puissantes rafales de vent et parfois sans aucun visibilité!

Après avoir contemplé la vue, on entame notre descente en longeant le glacier jusqu’au deuxième campement. On a eu droit à une journée en toute solitude : on a croisé seulement un groupe de randonneurs sur le sentier, et, ce soir-là, nous n’étions que nous et un autre couple de campeurs au campement. Le campement offre une dizaine d’emplacements pour planter sa tente. Un petit lac est situé tout près pour se ravitailler en eau, et il y a aussi un petit refuge sur place. Le refuge n’est pas destiné à dormir, il sert simplement d’abri pour se protéger du vent pendant que l’on cuisine ou en cas de mauvais temps.

JOUR 3
Départ / arrivée : Refugio Paso del Viento jusqu’à Lago Viedma
Distance : 15 km à 18 km (selon votre emplacement de camping)
Dénivelé : 650 m+
Difficulté : difficile
Campement : Environ une dizaine d’emplacements pour tente. Lac Viedma à proximité pour collecter de l’eau. Pas de toilettes. Attention aux souris!
On se réveille avec un peu moins de chance pour le jour 3 : le temps est gris et le vent s’est levé. Après avoir déjeuné et savouré un bon café, on entame doucement notre troisième journée de marche. Il y a un col à franchir aujourd’hui, le Paso Huemul, mais l’ascension est moins raide et ardue que celle de la veille. Tout au long de la montée, on peut continuer d’admirer le champ de glace derrière nous, c’est absolument magnifique! Une fois au sommet du col, cette fois-ci, on n’a pas été épargnés par les rafales de vent, c’était difficile d’apprécier la vue en haut!

Après avoir traversé le col Paso Huemul, on bascule de l’autre côté de la montagne et là, on a presque l’impression d’avoir changé de monde : d’un côté, on contemplait un gigantesque glacier, et de l’autre, on découvre l’immense lac Viedma de couleur turquoise. Ce lac est formé en grande partie par la fonte du glacier Viedma, l’un des plus grands glaciers de la Patagonie! De là, on devait commencer la descente vers le Lago Viedma, qui se fait sur une paroi très inclinée. Je te souhaite une météo clémente pour cette journée, car en cas de vent ou de pluie, la descente peut devenir beaucoup plus compliquée. Certaines sections sont glissantes, et il y a des endroits où tu pourras t’aider avec les cordes fixes déjà en place.

Une fois la descente terminée, deux campements sont possibles. Le premier, Bahia de los Témpanos, est situé sur une petite plage magnifique où flottent des morceaux de glacier. On peut apercevoir l’extrémité du gigantesque glacier Viedma. On a fait ce trek en avril, donc il n’y avait plus beaucoup de gros icebergs échoués sur la rive, mais si tu y vas à la bonne saison (fin du printemps & en été), la plage est souvent remplie d’énormes blocs de glace! Selon moi, ce premier campement est le plus beau des deux, mais il offre moins d’une dizaine d’emplacements.
Si tu préfères, la deuxième option est de continuer environ 3 km plus loin, sur un terrain plat, pour rejoindre le deuxième campement : Bahia de Hornos. Ici, l’ambiance est tout aussi magnifique et paisible, sur une vaste plage ouverte. Par contre, tu n’auras pas la vue directe sur le glacier ni sur les icebergs. En contrepartie, choisir ce campement permet de raccourcir d’environ 3 km la randonnée du lendemain!


Petite anecdote : Je vous raconte ici notre mésaventure avec les deux derniers campements mentionnés plus haut! Quand nous sommes arrivés à Bahia de los Témpanos, on a décidé de s’y installer pour la nuit, car le site était tout simplement magnifique : vue sur les petits icebergs et aucun autre campeur présent, nous avions l’endroit pour nous seuls! Après avoir cuisiné à bonne distance du campement et suspendu notre sac de nourriture dans un arbre, on se glisse enfin dans nos sacs de couchage… pour vite entendre des bruits suspects. On aperçoit une première souris qu’on essaie d’éloigner, puis une deuxième, puis une troisième… et bientôt une véritable armée autour de la tente! À chaque fois qu’on les éloignait, elles revenaient aussitôt. Malgré la noirceur, on prend finalement la décision de tout replier et de partir en vitesse pour rejoindre Bahia de Hornos, qui était seulement 3 km plus loin, espérant que ce campement serait plus tranquille côté rongeurs.
Arrivé là-bas, un seul autre groupe de campeurs semblait déjà dormir. On installe donc notre tente sur la grande plage. Malheureusement, les souris n’ont pas tardé à venir nous visiter de nouveau! Mais cette fois, beaucoup moins envahissante. On a quand même découvert au matin que le bout de mes bâtons de randonnée avait été grignoté! Quant au campeur installé sur le terrain plus en haut de la plage, son sac de randonnée avait carrément été percé pendant la nuit! Bref, les deux campements ont des problèmes de rongeurs, mais la situation semble moins pire au second campement, surtout si vous prenez soin d’installer votre tente dans le sable, loin des arbres et des herbes où ils semblent se cacher.
JOUR 4
Départ / arrivé : Lago Viedma et retour à El Chalten
Distance : près de 22km (selon ton emplacement de camping)
Dénivelé : 425 m+
Difficulté : modéré
Sans vouloir te mentir, la dernière journée n’a pas été ma préférée. Après toutes les vues magnifiques contemplées pendant le circuit, c’est certainement la journée la moins spectaculaire. J’avais lu sur certains blogues que le sentier pouvait être difficile à suivre, car beaucoup de vaches broutent dans les champs et il est facile de confondre un sentier de randonnée avec un simple passage de bétail. Ton GPS te sera donc peut-être utile ici. Personnellement, je n’ai pas trouvé que c’était difficile de bien suivre le sentier, mais ça pourrait bien entendu varier selon la saison.
Lors de cette dernière journée, on longe la côte avec vue sur le lac. Après une dizaine de kilomètres, on arrive ensuite à la deuxième Tyrolienne qui est plus longue, mais moins haute, donc beaucoup moins intimidante que la première.

Après avoir traversé la Tyrolienne, une courte marche mène à la « fin officielle » du Circuit Huemul, là où la randonnée rejoint un stationnement et une route asphaltée. Je dis « officielle » parce qu’en théorie, vous pourriez appeler un taxi à partir d’ici pour vous ramener jusqu’à El Chalten. Si tu fais cette randonnée avec un guide, c’est aussi ici que ton jour 4 prendra fin. Mais soyons honnêtes : si tu fais ce trek en autonomie, il sera très difficile d’organiser un transport, car il n’y a aucun réseau cellulaire dans le secteur. Prends donc en compte que tu devras marcher les derniers km jusqu’à El Chalten.
Très important : ne suis pas la route asphaltée (sauf si ton plan est de faire du pouce et d’espérer qu’une voiture te ramène à El Chaltén). Prend le sentier à gauche de la clôture au début de la route asphalté, c’est relativement simple à suivre et ça te mènera directement à El Chaltén (tu peux te référer au parcours AllTrails au besoin).
Infos supplémentaires pour le circuit huemul
Gestion de la nourriture
Il y a trois supermarchés à El Chaltén, mais honnêtement, il n’y a pas grand-chose d’intéressant à y trouver. Nous avions apporté des plats déshydratés et des collations de la maison, ce qui nous a évité bien des soucis. Si tu prévois faire tes courses pour ton trek en Patagonie, je te recommande vivement de les faire avant d’arriver à El Chaltén, par exemple à Bariloche, El Calafate ou même au Chili, à Punta Arenas ou Puerto Natales.
Faut-il filtrer son eau?
En Patagonie, tout le monde dit qu’il n’y a pas besoin de filtrer son eau, car elle provient directement des glaciers et qu’elle est pure et potable. Je recommande quand même d’apporter un filtreur avec vous. Ça prend très peu de place et ça pourrait vous éviter bien des soucis. On sait bien que, même si l’eau vient d’un glacier, cela n’empêche pas les animaux d’aller s’y abreuver ou même d’y faire leurs besoins! Bref, on n’est jamais trop prudents là-dessus. Pour cette randonnée, nous avions avec nous le filtre Katadyn BeFree. Il y a aussi amplement de sources d’eau à différents endroits sur le sentier pour se ravitailler.
Complèter le circuit Huemul, avec un guide ou en autonomie?
Faut-il faire le Circuit Huemul avec ou sans guide ? Honnêtement, si vous êtes un randonneur autonome, bien préparé et à l’aise avec l’utilisation d’un GPS, il n’est pas nécessaire d’avoir un guide. Le sentier est globalement assez clair à suivre et les sections techniques (tyroliennes, traversées) sont gérables avec l’équipement adéquat. Par contre, si vous n’avez pas l’habitude de ce type d’aventure ou que vous n’êtes pas à l’aise avec la navigation en autonomie, un guide est fortement recommandé afin d’assurer une expérience sécuritaire.
Coût et permis
Un permis est nécessaire pour faire cette randonnée. Il est gratuit et peut être obtenu en ligne ici, la veille ou même le jour même. Nul besoin de vous présenter au centre des visiteurs pour cela. Le Circuit Huemul a toujours été gratuit, mais depuis 2025, El Chaltén impose maintenant (et malheureusement) des frais pour certaines de ses randonnées. Le tarif pour le circuit de 4 jours est très élevé : environ 110 $CAD/personne. Bien que cela puisse être frustrant de devoir payer pour des sentiers qui étaient auparavant gratuits, il est important de comprendre que cet argent sert à entretenir les sentiers, préserver l’environnement fragile, et assurer la sécurité des randonneurs dans ces zones reculées. C’est donc un mal pour un bien si l’on veut que ces lieux exceptionnels restent accessibles et préservés pour les années à venir.
Les traverses de tyroliennes
J’insiste à nouveau sur l’importance de ne jamais traverser avec votre sac sur le dos. Je vous recommande d’aller visionner quelques vidéos YouTube pour bien comprendre la technique. Nous avions apporté notre propre équipement de la maison, mais il est aussi possible d’en louer directement à El Chaltén. Attention toutefois, car en haute saison, l’équipement est en quantité limitée, c’est donc un risque à considérer !
La météo
Windguru sera ton meilleur allié pour ton voyage en Patagonie! C’est une source fiable pour consulter la météo. Je te recommande de bien vérifier les prévisions avant de partir en trek, et surtout de t’assurer d’avoir une belle fenêtre météo pour les jours 2 et 3 du circuit qui nécessitent de franchir deux cols exposés. Une mauvaise météo à ces endroits pourrait rendre la traversée beaucoup plus difficile, voire dangereuse.
Navigation & GPS
Un système de navigation est absolument essentiel pour le Circuit Huemul. Certaines sections peuvent être plus confuses, surtout par mauvais temps. Nous avions aussi notre Garmin InReach : en cas d’urgence, c’est le seul moyen d’envoyer un SOS ou de communiquer avec les secours, car il n’y a absolument aucun réseau cellulaire sur tout le parcours.
Quelle est la meilleure période pour faire le Circuit Huemul?
La meilleure période pour faire le Circuit Huemul est entre mi-novembre et fin mars, pendant l’été austral (les saisons sont inversées par rapport à chez nous là-bas). C’est durant cette période que les conditions météo sont généralement les plus favorables : températures plus douces, sentiers praticables et journées plus longues. Cela dit, même en été, la Patagonie reste imprévisible : vent fort, pluie, neige et grand soleil peuvent facilement se succéder dans une même journée! De notre côté, nous avons fait le circuit du 9 au 12 avril 2025, soit en automne et honnêtement, la météo était parfaite : des journées chaudes et peu de vent. L’automne, qui débute en mars-avril, est aussi réputé pour être généralement beaucoup moins venteux qu’en été.